Quelques News de Finnovation de la part de Krys Markowski

Dimanche 17
Départ 7h30 du matin. CDG vide, mais à 5h45 déja une queue de 50 finlandais attendent d’enregistrer les bagages. Vol Finnair OK. Sandwich et café à volonté. C’est rare. Plus personne ne lit la presse. Tous ont des tablettes. Changer l’heure. L’avion atterri 11h20. Soleil radieux mais moins 8. Helsinki aéroport est devenu un hub pour l’Asie. Plein de monde. J’ai 2 heures avant mon vol à Turku. Je m’achète pour 30€ un clavier qui se déroule comme un tapis. 4 octaves, puis je monte au 1er étage car je vois un signe Book Swap. Troc de livres. C’est une nano innovation de service. petite salle ou on laisse ses livres et récupère un autre. Antiprogramme a du être les kiosques à journaux et polars en bas. Mais pas suffisamment fort. Je vois aussi une zone de chargement sans fil. Mais sans ses alliés, la notice, la clé usb, le barista qui te la prête, ca ne marche pas.  Pas encore une boite noire.

Turku 15h via un petit turboprop 2 hélices. Paysages enneigés.  On vole bas et vois bien…les skieurs de fond et des rallyeistes en Peugot et autre Ford Focus, qui s’entrainent sur des pistes ovales. Bus en ville. Traine mes 2 valises un bon kilomètre à travers neige et glace à ma résidence. Monte 3 étages. Au moins 15 kilos de papiers pour les élèves!

Courses rapides pour la cuisinette et départ en ville vers 18h30. Belle lumière. Croissant de lune en triangle. Rue très dangereuses. Glace et verglas sur les trottoirs.  Je prends le chemin de bas vers le Piispankatu (Bishop’s street/rue des évêques-car la cathédrale est à 100 mètres) ou les ITMP 11 et 12 avaient leur résidence. Passe le Musée Sibelius. Vois des gens dedans. Rentre. Providence! Je tombe sur un concert de jazz piano/saxophone dans le magnifique auditorium. 2 New Yorkais qui sont en train de clore le festival de jazz de Turku (que je ne connaissais pas).  Une heure plus tard je reprend mon chemin, passe la cathédrale, traverse la rivière Aura (20cm de glace au moins + 20 de neige) et vais vers le Koulou. Ma résidence du soir. Dimanche soir il n’y a personne. C’est très paisible. Je rentre et regarde mes mails. les élèves envoient leurs autoévaluations de compétences ICB/IPMA. Bien.

Lundi 18
Arrive 10h à la TSE. C’est 10 minutes à pied. Mais il faut monter la colline et ca glisse. L’année dernière, Dominique Perrin, Directeur de l’ESIEE était ici pour un jury de thèse en février et s’est fait un peu mal en glissant sur la glace. Il m’a prévenu vendredi de faire gaffe. Je fais gaffe. Mes collègues m’attendent. En 5 minutes j’ai un bureau, des clés et un pass pour rentrer et sortir 24h/24 de l’école, un email et accès à intranet.  Je fignole le cours.

12h dans la grande salle de l’école, sous les portraits des recteurs, il y a la place pour la trentaine de élèves qui vont suivre le cours.
Le cours est de 12h à 16h. Mais ici on enlève les quart d’heures académiques, donc les élèves arrivent 12h15. Ont 15′ de pause et partent à 15h30. 4 heures = 3 heures!
Programme très serré! On fait des équipes. Je lance les courbes de Midler, les roles dans le projet, et je lance Manao à 15h. Ouf! Certaines équipes travaillent jusqu’à 16h30. Mercredi ils rendent Manao plus la V1 de leur livre avec 4 chapitres. Demain, mardi, repos!

Dans le bureau je fais mon REX du cours, le metaplan du cours de mercredi (tout le reste du cycle de Bruno Hirtz en 3 heures, mais je sais que c’est faisable!). Quelques mails.
Je commence à contacter les profs de la TSE pour Finnovation. Demain je vais voir la résidence et écrire aux entreprises.

18h15 je rentre.

19h je vais jeter un coup d’oeil au café Voltaire. Dirigé par Jean Pierre Frigo, où nous irons certainement en avril. Jean Pierre est français. Il a été correspondant en Finlande pour l’Express, le Point, etc. pendant des années. A Helsinki. Puis je le retrouve par hasard à Turku en 2011! Normalement le café ferme à 17h, mais il organise des débats etc., donc on se parle pour fixer un rv mercredi matin. Je retourne au Koulou pour méditer dans la grande salle. 22h je rentre. En passant la cathédrale, dans la neige un énorme lièvre blanc me regarde. Je le voyais tous les soirs en février 2009 dans la neige et j’espérais cette rencontre insolite. Bon présage? Je l’espère. Nous le verrons.

Krys Markowski